Photo : Fantasia
Montréal, 2 septembre 2019 — Dans le cadre de la remise de prix du 24e Festival international de films Fantasia, le jury AQCC était fier de remettre le prix AQCC/Camera Lucida 2020 à My Punch-Drunk Boxer de Jung Hyuk-ki (Corée du Sud).
« Pour le traitement très personnel et non conventionnel d’éléments classiques, pour les détournements narratifs réjouissants du film de boxe, pour sa mise en scène tout en finesse et pour la promesse que représente ce cinéaste, le jury remet le prix AQCC-Camera Lucida à My Punch Drunk Boxer de Jung Hyuk-ki. »
Le jury était composé Benjamin Pelletier (Séquences), Martin Gignac (Cinoche, Cinefilic) et Marc-Antoine Lévesque (Cinémaniak).
My Punch-Drunk Boxer | Jung Hyuk-ki | 114 min | fiction | 2019
synopsis | Beau garçon, très doué dans le ring, Byung-gu semblait tout naturellement promis à une carrière glorieuse, mais la destinée en a décidé autrement. D’abord, une terrible erreur le fait bannir de son association sportive, et ensuite, comme un deuxième uppercut en pleine poire, voici qu’il est diagnostiqué avec le syndrome « punch-drunk », une condition provoquée par des commotions cérébrales à répétition, et menant trop souvent vers la maladie d’Alzheimer. Résigné, le pauvre athlète déchu s’occupe de l’entretien du gymnase de son entraîneur. Par bonheur, les choses changent sitôt que Min-ji franchit la porte du gymnase. Avec son aide, Byung-gu reprendra l’entraînement et perfectionnera le style qui l’avait fait remarquer au tout début : la boxe Pansori, discipline unique fondée sur la cadence du tambour coréen traditionnel.
réalisation | Né en 1986, Jung Hyuk-ki a présenté son court métrage Dempseyroll : Confessions au Festival international du film de Séoul en 2014. Son long métrage My Punch-Drunk Boxer a été présenté au Festival international du film de Jeonju en 2019 et à la Semaine de la Critique de Berlin en 2020.
distribution | FINECUT
(Source : Fantasia, Festival international du film de Jeonju)
Une mention spéciale a été attribuée à Labyrinth of Cinema. « Afin de souligner la liberté éternelle de son œuvre et le chaos ludique d’un film qui revisite l’histoire du Japon à travers son cinéma, le jury tient à décerner une mention spéciale à Labyrinth of Cinema du regretté Nobuhiko Obayashi. »
L’AQCC est toujours fière de collaborer à la célébration du cinéma de genre qu’est Fantasia, qui a relevé avec brio le défi de présenter une édition virtuelle cette année. L’AQCC en profite pour féliciter les autres gagnants de cette 24e édition, notamment Shirō Sagisu, qui a remporté le Prix Sandro Forte (qui porte le nom de notre défunt vice-président) de la Meilleure musique pour Wotakoi - Love Is Hard for Otaku.